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MadameTOUT-VA-BIENfaitletourdumonde.over-blog.com

Tour du monde en solo, 11 mois, 3 continents, 15 pays

12 jours en Birmanie du sud

Première étape :  la frontière.

Le bus arrive trop tard à Rangon (lieu de passage le plus au sud), il faut donc passer une nuit côté Thaïlande. Là je rencontre un Parisien, LE PARISIEN, le mec qui a tout vu tout vécu tout entendu, le mec négatif, le mec avec qui je n’ai pas envie de passer trop de temps ! (je n’arrive pas à croire qu’il est stewart pour air France !?). Bref !

Sur cette soirée qui me stress car j’appréhende la Birmanie (la peur de devoir faire face, à nouveau, aux émotions que j’ai eu en inde), je développe encore ma culture médicale en étant victime de boutons de chaleur sur les mains, pleins les doigts ! Ma peau n’aurait pas l’habitude de la chaleur et aurait du mal à évacuer la sueur. Génial ! la saison chaude arrive, il va falloir s’habituer !!

Après une nuit ou je n’ai pas beaucoup dormi, levé 5h30 pour passer tôt la frontière. Le chauffeur du tuktuk qui nous a emmené à l’hôtel hier m’a dit qu’il serait là à 6h pour m’emmener. Le temps passe et je crois qu’il s’est loupé le pauvre ! je pars finalement à 7h en faisant appeler un chauffeur de l’hôtel d’à coté qui me semble bien plus professionnel.  Arrivé à l’embarquadaire pour passer la frontière, c’est la grande surprise ! Je m’attendais à un gros ferry avec des contrôles douanier…et non ! des barques, ce sont des barques qui m’attendent (cf photo). Un rapide passage à la douane thaïlandaise pour avoir mon tampon de sortie du pays, et je grimpe dans une barque. Ouf, j’ai rencontré un allemand qui fait l’aller-retour sur la journée pour étendre son visa Thaïlandais. Il me suffit de le suivre. On passe une première douane Birmane au milieu de nulle part, puis 30 minutes plus tard nous voilà en Birmanie (j’ai de la chance car la mer n’a pas été trop mouvementé, mais j’ai entendu de certains voyageurs que la mer pouvait être très mouvementé et dangereuse ici).

Me voilà donc à Kawthoung en Birmanie, c’est une ville avec beaucoup d’import export, les bateaux sont chargés, on trouve comme en europe des cigarettes moins chers, c’est ici que les thaïlandais viennent les chercher. On y trouve aussi beaucoup de ventes de bijoux, je comprends vite que la Birmanie est riche en or et pierres précieuses. La Birmanie est un pays qui s’est ouvert au monde que très récemment (c'est une république depuis 2011), j’ai peur que ce marché les dépassent dans quelques années..

Je décide de passer la journée là et de prendre un bus de nuit pour rejoindre Myeik. La Birmanie du sud est très peu prisée par les touristes, voir presque pas du tout. Après avoir fait le tour de la ville, je décide d’aller manger sur leur marché. Et ce fut LE grand moment de ma journée. J’avais repéré un peu plus tôt une dame qui mangeait sur un bout de table sur ce marché. Je décide de retourner à cet endroit. Je me fais alors servir une sorte de soupe de pâtes mijotés, avec un œuf dure verdâtre, aie aie, je baragouine toute seule « oh lala je vais être malade, c’est sûre je vais être malade…. », puis la femme qui tient ce bout de cuisine s’assoit à côté de moi. Je réalise alors que tout le monde me regarde, le sourire jusqu’aux oreilles. L’une d’entre elle me demande d’où je viens, et si je voyage seule. La communication est compliquée car pas un mot d’anglais. Mais la force de ces sourire nous font toutes rires. Quand elles comprennent que je voyage seule, toutes lèvent le pouce en l’air et applaudissent. Je n’ai pu qu’interpréter cet échange, j’ai eu l’impression d’être un symbole, un exemple de bout de femme, une fierté, un avenir pour les femmes. J’ai adoré ce moment.  Ici, toutes les femmes, les enfants et parfois les hommes ont de la peinture jaune sur la figure. Je m’aventure alors à essayer de communiquer avec elles et leur demander ce que cela signifie. L’une d’entre elles se propose alors de m’en mettre sur le visage. Je comprends que cette poudre qu’ils appellent ici le Thanaka protège du soleil, rafraîchi et sert également d’anti-ride. Ils en mettent chaque matin sur le visage comme nous mettons notre simple crème de jour en europe.

 

La journée passée, c’est parti pour une nuit de bus pour commencer ma traversé de la Birmanie. Mais je n’avais aucune idée de ce qu’il m’attendait !

Voilà les bateaux qui nous font passer la frontière.

Voilà les bateaux qui nous font passer la frontière.

C'est parti pour la traversé!

C'est parti pour la traversé!

Séance tanaka au marché

Séance tanaka au marché

Elle est pas magnifique cette vieille dame derrière moi !? Et elle était drôle en plus.

Elle est pas magnifique cette vieille dame derrière moi !? Et elle était drôle en plus.

2ème étape, en route vers Myeik

C’est parti pour 12h de bus, départ 17h pour arriver à 6h le lendemain. Je suis contente de gagner une nuit d’hôtel, en me disant que je vais dormir dans le mini-bus, je suis aussi contente car je réussi à être assise à côté du chauffeur (au bout du monde, mes problèmes ne sont plus les même lol. Réussir à être assise à l’avant des bus est une vraie victoire. J’ai oublié de vous raconter cette partie en Inde. J’ai compris au bout d’un moment, que même si j’avais un numéro de place dans le bus, les chauffeurs indiens me faisaient toujours changer de place. En gros la place du blanc c’était au fond, sur cette espèce de planche insupportable et au milieu, bref la pire place du bus à mon idée. Une fois compris leur truc, je réussi à ne plus me laisser faire et à garder ma place. Je me rappelle dans le bus entre Jaipur et Pushkar avoir râlé sur le chauffeur pour garder ma place, je ne sais pas s’il avait compris ce que je lui avais dit, mais le fait d’être une femme et d’avoir haussé le volume de ma voix avait fonctionné, j’avais gardé ma place !!!).

Ca y est, le mini bus est complet, on démarre. La route est un peu chaotique au démarrage mais je me rassure en me disant que ça ne va pas durer. Le chauffeur roule vite sur des routes impraticables, les virages sont serrés et brutaux. Rapidement, je comprends que c’est CA la route principale. Je comprends que je suis partie pour 12h de route cramponnée à mon siège, comme si j’étais partie faire le PARIS DAKAR, et qu'il faut se dépêcher car on pourrait arriver les premiers si on garde notre vitesse. La fatigue l’emporte par petit bout durant la nuit, mais dans des positions du corps qui me rappelleront le lendemain que j’ai passé la trentaine. Arrivée à Myeik à  6h du matin, je me fais déposer dans un hôtel, trop cher à mon goût. Cependant je profite de cet endroit pour avoir un bon petit déjeuner et avoir une connexion wifi. Je vais vite comprendre que le WIFI en Birmanie fonctionne quand il a envie, qu’il va falloir apprendre à être efficace quand la connexion fonctionnera, car ça ne durera jamais longtemps. C’est finalement en marchant dans les rues suivant l’application maps.me (THE application pour les routards !) que je trouve cette auberge sympa, le white pearl. Première étape : DORMIR pour rattraper cette nuit sans sommeil.

En Birmanie du sud, le tourisme est encore très méconnu, pas d’agence de tourisme, de guide, de circuit. Alors pour visiter, il faut se balader, se perdre, flâner. A Myeik, je voulais absolument rentrer en contact avec les gens, c’est ça le tourisme ici. Je me suis prise pour le mec dans l’émission « Bienvenue chez vous » (l’émission avec le gars qui voyage seul autour du monde équipé de 2 caméras. Il part à la rencontre des gens et se fait toujours inviter chez eux).  Je me suis lancée plusieurs challenges dans la journée pour rentrer en contact, c’était drôle parce que personne ne parle anglais ici, alors il faut y aller du langage des signes, d’échanges visuels. IL y eu ces hommes qui chargés un bateau de gros cubes de glaces, ils m’ont fait rire mais je n’ai pas osé m’approcher plus. J’ai eu le droit à beaucoup de sourire, à beaucoup d’échanges avec les enfants. Juste en leur tapant dans la main je les faisais mourir de rire, je voyais que c’était un challenge pour eux de savoir qui allait oser m’approcher pour me taper dans la main. Puis, pour « oser » m’attarder quelque part, je consomme une jus de noix de coco dans un petit café, il a suffi de 3 minutes, pour que la femme qui y travail vienne s’assoir à côté de moi, prenne des selfies, et essai d’échanger.  J’ai cru comprendre qu’elle s’occupait de cultures en campagnes mais incapable de donner de détails vu le peu de mots que nous pouvions échanger. Dernière essai avec des hommes qui  avaient l’air d’extraire quelque chose du sol, je suis restée planté (très bêtement) devant la scène en essayant de comprendre ce qu’ils faisaient mais ce fut l’échec.

En cette fin de journée, je passe devant un coiffeur et décide de demander qu’ils me fassent des tresses africaines car la gestion de ma coiffure depuis le départ est compliquée !! Ce moment est mémorable, je ne sais pas si le coiffeur était un homme ou une femme, un gay, un be ou un trans. Mais il avait l’air d’assumer ce qu’il était, il m’a dit un truc du genre « je suis un homme et une femme en même temps..blabla ». Je me suis posée beaucoup de questions par rapport à la place de l’homosexualité dans ce pays. Le travail du corps et de l’esprit qu’impose le bouddhisme les aideraient-ils à accepter leur différence !? je ne sais pas. Ce qui est sûre c’est qu’ils ont le temps en Birmanie ! Il a commencé à me coiffer, puis s’est arrêté pour aller prendre une douche. Pendant ce temps-là, j’ai servi de cobaille aux femmes qui ne savaient pas faire les tresses, puis il est revenu pour me coiffer. J’ai dut rester 4h pour des tresses ! Cet homme-femme baragouinait un peu d’anglais, je ne sais pas trop ce qu’il essayait de me demander, mais ce qui est sûre c’est que j’ai eu sa « poitrine » à plusieurs reprises dans la figure (lol !). Au moment de partir, je leur demande de faire une photo pour me souvenir de ce moment. Il me demande alors aussi d’en faire une, et là j’ai le droit à THE photo, il fait sa pause avec la bouche en cœur, le cul en buse, me passe le bras autour des hanches, trop drôle, j’espère ne pas me retrouver sur des sites étrange du web. Au moment de partir il me propose de passer la soirée avec lui, je décline très gentiment.

Retour à l’auberge, je rencontre 3 Tchèques qui arrivent à l’hôtel, 3 baroudeurs super cool, je passe la soirée avec eux au night market (marché nocturne ou tout le monde mange) et nous prendrons la route ensemble le lendemain pour Dawei.

Chargement de glaces sur les bateaux de pêche.

Chargement de glaces sur les bateaux de pêche.

C'est une grosse machine à glace pilé

C'est une grosse machine à glace pilé

Bateaux de pêche ou de guerre, on se demande parfois!

Bateaux de pêche ou de guerre, on se demande parfois!

12 jours en Birmanie du sud
Déchargement des bateaux de marchandises,wouah!

Déchargement des bateaux de marchandises,wouah!

Rencontre autour d'un jus de noix de coco !

Rencontre autour d'un jus de noix de coco !

Elles ont l'air bonnes, mais vu le moyen de conservation, mieux vaut pas essayer!

Elles ont l'air bonnes, mais vu le moyen de conservation, mieux vaut pas essayer!

Ca c'est du stock!

Ca c'est du stock!

Une journée pleine de rencontre!

Une journée pleine de rencontre!

Mon expérience coiffeur birman!

Mon expérience coiffeur birman!

3ème étape : Darwei

 

Avant de prendre la route pour Darwei, je pars avec me 3 tchèques visiter le grand bouddha du coin. Je dis « du coin » parce que je vais vite comprendre que des grands bouddhas je vais en voir un certain nombre sur mon périple Birman. Dans « grand » ils veulent dire géant ! le Bouddha fais des dizaines de mètres de longs, il est allongé et à l’intérieur il y a des centaines de mini statu du bouddha. C’est magnifique, mais encore au début de ce périple, je ne comprends pas encore les tendant et aboutissant de ces représentations. Tour en bateau autour de cette ile et départ pour Darwei à 12h.

C’est reparti pour 7h de bus cette fois. A nouveau 7h  en mini bus, sur une route encore plus chaotique que le première. L’image du Paris Dakar de l’avant-veille c’était rien. Là j’ai l’impression d’être un petit smarties dans une boite de smarties en carton, celles que l’on avait quand on était petit (ca se vend toujours je crois), j’ai l’impression d’être dans cette boite et qu’un gamin agite cette boite de toutes ses forces. Mais il ne l’agite pas de manière régulière de haut en bas, hahaha, non non il l’agite dans tous les sens !! sans arrêt !! l’horreur encore. Alors pendant 7h, j’ai le temps de trouver une solution pour dormir, LA position. Il suffit de rester très raide, bien assis au fond du siège, ne surtout pas toucher le dossier avec les épaules et la tête. Il faut bloquer la partie basse du corps à partir du bassin et laisser complètement relâcher la partir haute du corps. Du coup on à l’impression d’être comme le chien sur la plage d’arrière des voitures, ce petit chien qui a juste sa tête qui bouge en fonction des mouvements de la voiture, mais on arrive à fermer les yeux quelques instants. Bref, si j’avais filmé cette scène, rien qu’en la visionnant on aurait eu envie de vomir. D’ailleurs, il y a 2 sacs par siège pour vomir….ca explique tout, je peux cocher la case en me disant « je l’ai fait sans vomir, trop forte ! »

Arrivée à Darwei, je décide de suivre ces 3 tchèques sur la côte. Nous trouvons un super hébergement local en bord de mer et je passe une nuit,  une  journée avec eux. La plage était déserte, pas touristique du tout, pas de grand hôtel, de magasin ou autre. Juste un lieu ou les Birman viennent passer le week end ou leurs vacances. C’était à nouveau très authentique. On s’est marré comme des enfants à se baigner avec des sortes de chambres à air de pneu de camion. De belles vagues, un bel endroit (même si la pollution…je passe le sujet, tellement loin de ce que j’ai pu voir en Inde).

Belle équipe avec mes tchèques!

Belle équipe avec mes tchèques!

Mon premier grand bouddha !

Mon premier grand bouddha !

Waouh les pieds du grand bouddha !

Waouh les pieds du grand bouddha !

Des centaines de petits bouddhas, à l'intérieur du grand bouddha.

Des centaines de petits bouddhas, à l'intérieur du grand bouddha.

Et enfin tout ces bouddhas qui surveillent le grand bouddha !

Et enfin tout ces bouddhas qui surveillent le grand bouddha !

Il est temps de quitter ma team de tchèque pour ma prochaine étape. Transport pas cher direction à la gare des bus, il fallait bien se ternir !

Il est temps de quitter ma team de tchèque pour ma prochaine étape. Transport pas cher direction à la gare des bus, il fallait bien se ternir !

4ème étape du sud de la Birmanie, la route vers Mawlamyine.

Dernier bus de ce périple (enfin je l’espère au moment où j’écris ce texte), 7h de bus de nuit. Je prends cette fois un grand bus dit VIP. Très spacieux, avec service d’une hôtesse, télé dans les têtes de siège, bus magnifique. Mais  est-ce que le bus va changer la qualité des routes…non pas vraiment, cette fois je suis pas loin de vomir. Arrivé sur « l’air d’autoroute », je prends du riz accompagné de leurs trucs locaux et un Birman m’offre le repas. Je ressens à nouveau la générosité et la sincérité des birmans. Ils sont heureux de nous faire plaisir, ils ne recherchent rien en retour, rien.

J’arrive à Mawlamyne à 2h du matin, je n’ai aucun hôtel de réservé mais c’est ça la Birmanie. Je n’ai absolument pas peur. On ne trouve pas beaucoup d’hôtel sur internet car pour pouvoir accueillir les étrangers, les Birmans doivent demander des licences spéciales au gouvernement. Tous ne l’ont pas, alors pour pouvoir dormir chez eux il faut arriver sans réservation. Arriver à la gare des bus, c’est un taxi scooter qui va m’emmener dans une guesthouse (je l’aide en lui indiquant BREEZE guesthouse que je trouve sur maps.me. Je grimpe alors sur ce scooter avec mon sac de 14kg sur le dos, mon petit sac sur le ventre, mes tongues, pas de casque, et c’est parti ! Je prie tout le long de la route que mon sac ne m’emporte pas en arrière. Ouf on arrive, le chauffeur fais réveiller le night, et me voilà dans une chambre. Une chambre de 4m² à tout cassé, mais à 7euros petit déjeuner inclus, ça me va !

 

Le lendemain, Stéphane, un français rencontré sur le marché nocturne de Meyeik me rejoints. Nous allons faire un bout de chemin ensemble. Première journée repos, écriture, lessive, repos (c’est fatiguant de voyager !!). J’ai quand même eu le droit à mon cours de Bouddhisme par le patron de l’auberge, super échange. Deuxième journée, nous faisons une excursion sur l’île de l’ogre (oui ils ont de drôle de noms ici, l’île d’à côté c’est l’île shampoing !?). Nous voilà à 4 dans vieux camion type pick up, nous partageons la journée avec 2 anglaises. Super journée, cette île est magnifique, des maisons traditionnelles sur pilotis, de beaux paysages. Nous découvrons plusieurs manufactures locales : La création d’élastique en caoutchouc (découverte pour moi da savoir que la caoutchouc vient d’un liquide provenant des arbres..), création de tapis avec l’écorce des noix de coco, atelier de tissage, création d’ardoises (on se croirait à l’époque des mines à charbons), atelier ébénisterie, création de chapeaux traditionnelles. Durant cette journée, nous avons beaucoup mangé ! surprise sur cette matinée, nous avons été invité à une fête familiale de village. Cette famille fêté le départ au monastère d’enfants d’une dizaine d’année. Ici, tous les garçons doivent faire une « stage » de 7 jours au monastère entre leur 7 et 10 ans, puis un deuxième « stage » quand ils le souhaitent après leurs 20 ans. C’est une grande fierté pour les familles d’envoyer leurs petits garçons (même si pour ces derniers, cela peut parois paraitre comme une corvée).

Sur le retour, le petit port d’embarcation est submergé d’eau (c’est là qu’on comprend l’importance des maisons sur pilotis), il nous faut rejoindre le bateau les pieds dans l’eau.

Dernier jour à Mayaumine, je loue un scooter avec Stephan pour aller voir les 3 rochers d’or. Ce sont 3 rochers qui tiennent les uns sur les autres de manière surprenantes. Selon les birman, c’est grâce à un cheveu de bouddha qu’ils tiennent (lol). Ce lieu est moins touristique et surtout moins cher que LE rocher d’or. Un lieu de pèlerinage très connu ici en Birmanie. Les pèlerins sont nombreux, ils collent tous une feuille d’or sur le rocher (Les femmes ne peuvent pas approcher à moins de 10 mètres, à savoir pourquoi…). Nous sommes également allée voir le grand bouddha du coin, encore une œuvre de plus de 180 mètres de longueur, avec à l’intérieur une reconstitution de l’histoire de Bouddha. Nous terminons cette journée en allant à la rencontre d’un monastère, à la découverte de la méditation. (histoire à suivre dans un autre article.. ;) ).

Traversée en pirogue vers l'ile de l'Ogre.

Traversée en pirogue vers l'ile de l'Ogre.

Je partage avec journée avec Stéphane, un francais et deux anglaises.

Je partage avec journée avec Stéphane, un francais et deux anglaises.

Découverte des fabrications d'ardoises artisanales

Découverte des fabrications d'ardoises artisanales

Fabrication de tapis avec l'écorce des noix de coco !

Fabrication de tapis avec l'écorce des noix de coco !

Arrêt surprise chez une famille Birmane en fête !

Arrêt surprise chez une famille Birmane en fête !

On a même dansé avec eux :)

On a même dansé avec eux :)

Fabrication d'élastiques en caoutchou.

Fabrication d'élastiques en caoutchou.

Ebenisteri

Ebenisteri

Chapeaux traditionnels

Chapeaux traditionnels

Tissage à la  main, belles couleurs ici ! Un bout de France est là.

Tissage à la main, belles couleurs ici ! Un bout de France est là.

2ème journée, en route vers le petit frère du rocher d'or ! Trajet mouvementé !

2ème journée, en route vers le petit frère du rocher d'or ! Trajet mouvementé !

Recouvert de feuilles d'or, les rochers tiennent grâce aux cheveux de bouddha et sont lieu de pélérinage.

Recouvert de feuilles d'or, les rochers tiennent grâce aux cheveux de bouddha et sont lieu de pélérinage.

12 jours en Birmanie du sud
Encore un grand bouddha ! presque 200 mètres de longeur ! et une reconstituion géante de l'histoire de bouddha, sur 3 étages à l'intérieur

Encore un grand bouddha ! presque 200 mètres de longeur ! et une reconstituion géante de l'histoire de bouddha, sur 3 étages à l'intérieur

Les night market Birmans, miam miam !

Les night market Birmans, miam miam !

Dernière étape de la Birmanie du Sud, direction Hpa-An.

Cette région est magnifique !! je me suis senti en Afrique (même si je n’y suis jamais allée, c’est comme ça que je l’imagine lol. C’est un peu comme quand j’étais à Penang en Malaisie, et que je me sentais à Cuba). Incroyable rencontre avec Cédric, une relation professionnelle du stade Pierre Mauroy à Lille, INCROYABLE !! Il a également tout quitté sur Lille pour voyager à minima une année avec sa copine. Nous avons partagé une journée ensemble et pensons, peut-être nous recroiser en Amérique du Sud en Octobre ! Nos calendriers semblent coller. Sur ces 2 jours à Hpa-An, nous avons visiter les caves de Saddan, les water fall (piscine locale ou les birmans se baignent tout habillé), vu le rocher Kyaut ka lat et nous sommes régalé au marché nocturne (encore !!). Sans oublier notre déjeuner offert le midi au sein d’un monastère. Nous avons aussi monté les +2000 marches du mont Zegwabin…Des marches qui nous ont épuisé pour la journée. Malgré le levé à 5h du matin pour éviter la chaleur, nous avons tous transpiré comme jamais dans notre vie.

Mon moyen de transport ! 4h pour rejoindre ma nouvelle destination :) ca change du bus.

Mon moyen de transport ! 4h pour rejoindre ma nouvelle destination :) ca change du bus.

Sympa la vue de l'hôtel :)

Sympa la vue de l'hôtel :)

Mont de Kyar inn Pagoda

Mont de Kyar inn Pagoda

Invitation à déjeuner dans un monastère. Un festin de roi !

Invitation à déjeuner dans un monastère. Un festin de roi !

Des panoramas à couper le souffle toute la journée !

Des panoramas à couper le souffle toute la journée !

Grottes de Saddan (avec forcement, un grand bouddha à l'intérieur)

Grottes de Saddan (avec forcement, un grand bouddha à l'intérieur)

12 jours en Birmanie du sud
12 jours en Birmanie du sud
12 jours en Birmanie du sud
12 jours en Birmanie du sud
12 jours en Birmanie du sud
La vie en tongue !

La vie en tongue !

Mont Zegwabine avec Cédric Delpierre !

Mont Zegwabine avec Cédric Delpierre !

Avant de clôturer mon article sur la Birmanie du Sud, et partir vivre mes nouvelles aventures au nord, voilà ce que j’ai compris sur la culture Bouddhiste et la place de la femme en Birmanie. Le Bouddhisme, c’est le contrôle de son esprit. Pour pouvoir contrôler leur esprit, les moines se coupent de toutes émotions. Pour eux, les émotions sont source de notre souffrance.  Ainsi, ils se coupent de la famille, de relations sociales, de relations avec les femmes. Ils s’interdisent passion et désir, ils s’interdisent rêves et amour, ils se coupent de toutes sensibilité. C’est ainsi sans peine, sans culpabilité, sans sentiments, sans regrets qu’ils se donnent tous les moyens d’atteindre le Nirvana spirituel. IL y a eu quatre bouddha (dont le créateur du bouddhisme : Siddharta Gautama, entre 500 et 600 ans avant JC). Etre bouddha signifie avoir atteint le niveau le plus élevé de spiritualité. Ils disent que ces hommes ont réussi à voler.  Très loin des clichés que l’on peut voir, ils ne volent pas physiquement. Il se dit que leur esprit se détache de leur corps, et qu’ils peuvent ainsi voyager et communiquer avec les autres esprits. Peut-être même avec notre esprit, que nous, nous ne contrôlons pas, trop envahie par nos émotions. Devenir bouddha permet d’effacer son karma, et ainsi ne plus subir les conséquences d’actes dans des vies passées. Le Bouddhisme ne demande pas de suivre un dieu comme dans beaucoup d’autres religions, il demande de suivre des valeurs, un chemin pour atteindre son propre épanouissement.  C’est un travail intérieur et personnel. Beaucoup de bases de psychothérapie sont liées au bouddhisme. Il y a ensuite plusieurs variances au bouddhisme, plusieurs types et niveaux de pratique, mais je vais laisser ça aux spécialistes.

Quelle place pour la femme dans tout ça ? Comme dans toutes religions, c’est pas bien jolie. Même si le bouddhisme impose l’égalité entre tous les êtres humains, je crois que les femmes n’en font pas partie. La femme doit d’abord se réincarner en homme avant de pouvoir se réincarner en animal sacré, la femme ne peut pas devenir bouddha, la femme ne peux pas approcher certains temples ou autres sites religieux…et j’en passe. Cependant dans de ce que je vois et vie, les femmes portent clairement la culotte. Elles ont du caractère, travail, son très présentent. C’est elles qui gèrent l’argent du foyer, élèvent les enfants et gèrent les tâches ménagère…bref, elles font quasiment tout mais ont dit que c’est l’homme le chef de famille. Les parents sont en général content d’avoir une fille car elles sont plus responsables, organisées et ils savent qu’elles s’occuperont d’eux durant leur vieux jours. Les mariages sont en général d’amour aujourd’hui, mais si un homme ou une femme ne trouve personne, arrivé un certain âge, ce sont les parents qui arrangent le mariage.

Il y a encore des zones interdites au tourisme en Birmanie, ils ont encore des choses à cacher….drogues, génocides, trafic,  j’ai entendu beaucoup d’histoires différentes à ce sujet.

 

Il est temps de partir pour Kalaw, le lac Inle, Bagan et Mandaley. Je vous raconte la suite dans le prochain article : Birmanie du Nord.

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J
Heee!!! C'est mon ancien voisin de chr !! Nan???
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Mdr oui c'est lui ;)