Tour du monde en solo, 11 mois, 3 continents, 15 pays
31 Octobre 2017
La Bolivie me faisait rêver depuis des mois, c’est le pays que j’attendais avec le plus d’impatience sur le continent Sud-Américain. D’abord parce que 100% des voyageurs que j’ai rencontré m’ont dit que c’était leur TOP 1 (avec la Colombie) de leur pays préféré sur ce continent. Mais j’étais aussi impatiente car c’est dans ce pays que j’allais partager 2 semaines de mon tour du monde avec ma maman.
Pour atteindre La Paz depuis Pedro de Atacama au Chili, c’est 26h de bus qu’il a fallu supporter. Après un départ à 3h du matin, un passage de la frontière vers 10h, nous sommes ensuite resté immobilisé 2h car un bus c’était enlisé sur notre chemin. Après 6h d’attente à Uyuni sur un banc en bois (car il n’y RIEN à faire dans cette ville), et un deuxième bus de nuit de 9h, j’arrive à La Paz à 5h le lendemain. Je partage un taxi avec un coupe d’allemand jusque mon auberge, et attends tranquillement que le jour se lève. La Paz est à 3 600 mètres d’altitude et malheureusement très pollué. Il ne va pas falloir longtemps pour comprendre que le souffle va être difficile, il faut PENSER à respirer car notre corps ne le fait pas suffisamment seul.
J’ai décidé de rester deux jours à La Paz avant l’arrivée de maman pour repérer les lieux. Les Boliviens sont petit et ont le torse large, leur corps s’est adapté au climat et à l’altitude. Ils ont une meilleure capacité physique que nous à supporter le manque d’oxygène. Beaucoup de femmes sont encore en tenues traditionnelles, elles sont magnifiques. Les jeunes, eux, s’occidentalisent de plus en plus. La Bolivie est le pays le plus pauvre d’Amérique du sud, mais en dehors de la valeur de leur monnaie, comparé au dollars ou à l’euro, je ne l’ai pas trouvé pauvre. Je l’ai trouvé moderne, à jour, en pleine évolution peut-être.
Pour les comprendre un peu plus, comme j’ai aimé le faire à Buenos Aires et Santiago, je décide de faire un city tour. C’était génial ! Entre la découverte de la prison la plus étrange du monde (en plein cœur de la ville, les familles vivent avec les prisonniers, des visites touristiques de la prison se font en présence des prisonniers qui sont parfois de grands malfrats. Une prison dans laquelle les prisonniers ont créé une petite ville, leur petit commerce, impensable !), les bâtiments politiques (assemblée nationale et maison du président), l’église historique de la ville (un mélange d’architecture incas et espagnol), mais aussi la découverte des marchés traditionnels, marchés aux sorcières et j’en passe !
Pendant ce tour, j’ai compris l’origine des tenues traditionnelles des Boliviennes. Elles portent toutes un chapeau type « Charlie Chaplin ». L’histoire raconte que ce sont les anglais, présent à une période de la colonisation qui se sont fait livré d’Italie, par erreur, des chapeaux « charlie chaplin » au lieu de chapeaux haute forme. Pour ne pas perdre cet argent, les anglais ont convaincu les femmes boliviennes que c’était la mode en Europe, ils leur ont fait essayé, les ont convaincus, et leurs ont vendu. Aussi, les femmes Boliviennes portent de grandes et larges jupes. C’est aussi à cause de la colonisation, elles ont porté ces jupes pour copier les femmes espagnoles car elles trouvaient ça jolie, et les portes toujours aujourd’hui. Les femmes Boliviennes sont capables de porter sur leur dos des charges impressionnantes, (on en a vu avec des bouteilles de gaz), le tout enrubanné dans un grand tissu. Elles marchent, elles grimpent les rues et montagnes Boliviennes. Chez les Boliviens les mollets des femmes sont sexy, plus elles ont de gros mollets, plus elles plaisent aux hommes.
La Bolivie n’a pas eu non plus de président très efficaces, après la dictature, la corruption, c’est des « personnages » qui les représentent. Leur président actuel les ridiculisent régulièrement en prononçant en publique des phrases sans aucun sens qui l’oblige à s’excuser à chaque fois, en voici quelques exemples : « Pour augmenter la population, il faut arrêter de vendre du poulet, car le poulet ça rend homosexuel », « Pour augmenter la population, il faut arrêter de vendre des préservatifs pour que les femmes tombent enceinte », « Pour augmenter la population, il faut taxer les femmes qui n’ont pas d’enfants pour les punir de ne pas avoir d’enfants »…..ceux-ci n’est qu’un échantillon, mais juste pour rire, ça vaut la peine d’écouter le président Bolivien actuel !
Pendant notre séjour, nous avons pu voir et entendre parler de beaucoup de manifestations et grèves. Toutes les régions ne reçoivent pas le même montant par l’état, tout dépend des relations de chaque chef de région avec le président. Ainsi, à la Paz ils ont le financement pour la mise en place d’un système de téléférique à 12 lignes, le plus haut, le plus grand, le plus moderne du monde, tandis qu’à Tupiza ils se battent pour avoir de l’eau tous les jours et non 1 fois tous les 3 jours, et à Uyuni ils se battent pour avoir une gare routière, car ils brassent énormément de monde avec la porte d’entrée du désert de sel le plus grand du monde.
Notons aussi que la Bolivie est en froid avec le chili depuis les guerres de territoires, le Chili leur à couper l’accès à la mer. Aujourd’hui une demande spéciale a été faite auprès de l’ONU, les Boliviens espèrent un jour récupérer un bout de territoire leur permettant d’accéder à la mer et ainsi de mieux développer leurs imports exports.
La Bolivie est un grand producteur de Lithium, argent, cuivre (et autres que j’ai oublié). Les européens sont de gros clients, mais les conditions de travail sont encore choquantes, à l’image des mines de charbons il y a 50 ans en Europe, les mineurs risquent leur vie chaque jour pour ne gagner « rien ». Cependant, après avoir été crédules pendant longtemps, les Boliviens commencent à comprendre qu’ils détiennent des ressources importantes et peuvent augmenter leur prix de ventes pour se faire de l’argent, un nouveau mouvement est en marche. Un mouvement qui pourra avoir des incidences sur les prix en Europe, mais les Boliviens méritent qu’on les respecte !
Pour terminer cette introduction, le tourisme en Bolivie est encore réservé aux backpackers car les hôtels de luxe n’ont pas encore poussé. Il semble que les lois Bolivienne ne soient pas en faveur des investisseurs, pourvu que ça dure !!
Bref, retournons à la Paz !
Après 2 jours passé seule, ça y est, il est temps d’aller chercher maman à l’aéroport. Coup de panique avant son arrivée, elle n’a pas donné de nouvelles lors de son changement d’avion à Miami, j’ai fait nuit blanche à m’imaginer tous les scénarios ! « Elle s’est faite arrêter par la douane américaine à cause de la coca homéopathique que je lui ai demandé de prendre », « son cœur n’a pas supporté le vol, elle a fait un arrêt cardiaque dans l’avion », je m’imaginais déjà prendre un vol pour Miami pour reconnaitre le corps ou la faire sortir de prison, hahaha, pas de panique c’est juste un problème de téléphone portable et de wifi, ah les vieux et la technologie !
Voilà, il est 5h du matin, nous sommes le 18 Octobre 2017, c’est parti pour des retrouvailles mère-fille après plus de 8 mois de voyage, et même un peu plus car l’avant départ n’a pas été chose facile (il semblerait que laisser sa fille partir seule au bout du monde, à 31 ans, un CDI de qualité en poche, n’est pas une émotion facile à gérer et à comprendre. Mais ces 12 jours vont nous permettre de rattraper ce temps perdu !).
Ça y est, elle est là, on ne cachera à personne que les larmes ont coulé, nous étions toutes les deux ému de nous retrouver. Pour rappel La Paz est à 3600 mètres d’altitudes et l’aéroport à 4200, le manque d’oxygène se fait ressentir, maman doit vivre au ralenti pour que son corps puisse la suivre. Après un petit déjeuner à l’aéroport, direction l’hôtel pour déposer les bagages, papoter et petit déjeuner une deuxième fois ! Malgré le décalage horaire et l’altitude maman ne veux pas faire de sieste, alors on ne traine pas et allons faire nos premières visites ensemble dans La Paz. Quelques souvenirs du Pérou reviennent pour maman, nous passerons les 4 saisons en terme de météo en 48h, soleil, neige, pluie. Le lendemain nous avons découvert les hauteurs de La Paz au long des téléfériques, orange, rouge, bleu, les vues offertes étaient magnifiques.
L'arrivée de maman.
Visite de La Paz, à 3600 mètres d'altitude.
Notre première grimpette : le mont Killi
Notre journée dans les telefericos!
Après la Paz, premier bus de nuit pour maman, direction la capital, Sucré. Au départ de ce voyage, nous devions faire La Paz-Sucré-Tupiza à Uyuni par le desert-Sajama ou Potosi puis retour à La Paz. Mais le programme a changé à plusieurs reprises, nous avons finalement fait La Paz-Sucré-Uyuni sans passer par Tupiza en raison de grèves locales, La Paz à nouveau puis Copacabana et le lac Titicaca. Le Voyage ça se vie en fonction de ses envies, en fonction de son budget, en fonction des aléas locales, en fonction de sa fatigue, changer de programme fait partie du jeu. Je dirais même que le meilleur dans le voyage, c’est de vivre sans programme.
Premier bus de nuit réussi pour maman, nous arrivons à Sucré dans notre nouvelle auberge qui avec chance nous permet de faire check-in dès 8h. Sucré nous a malheureusement déçu toute les deux. C’est une ville très espagnole, sois disant la plus belle du pays, mais à nos yeux sans charmes et sans âme Bolivienne. La Paz n’est en général pas appréciée des touristes mais c’est pourtant la ville que nous avons préférée car elle grouillait de cultures Bolivienne.
Sucré a été pour moi une grande remise en question sur l’expérience mère-fille. J’étais tellement déçu par cette ville dans laquelle nous devions passer 3 jours, que je me suis demandée si j’allais réussir, dans ce pays, à faire pétiller les yeux de maman comme les miens pétillent depuis des mois en voyageant à travers le monde. Je me suis demandé si en 12 jours seulement j’allais réussir à la déconnecter de sa vie quotidienne française, je me suis demandé si j’allais réussir à lui faire voir la vie comme moi je la vois.
Après une visite guidée de la ville qui j’ai trouvé NULLE (c'est le guide qui était nulle!), et après une nuit de sommeil, je décide pour la première fois de changer nos plans. Je comprends après plusieurs échanges sur des forums en ligne et avec des agences locales qu’il est dangereux de descendre jusque Tupiza à cause des grèves locales. Les habitants bloquent la ville et empêchent tout départ vers le Salar pour faire bouger leur gouvernement et avoir de l’eau (ce n’est pas nous, français, qui allons se plaindre des grévistes du bout du monde). Alors on décide de faire une activité aux alentours de Sucre puis de partir directement vers Uyuni (nous ferons 3 jours de désert au lieu de 4 prévu).
Premier bus de nuit pour maman, une aventurière est née !
Visite guidée de Sucré.
Ainsi, à défaut de faire une balade à cheval dans les décors de far West de Tupiza, nous avons fait une balade à cheval dans les alentours de Sucré. Voir maman sur un cheval, je sais que c’est le rêve de ma sœur Charlotte depuis des années, alors même si nous étions que 2 pour cette balade, charlotte a été dans nos pensées toute la journée. Les paysages étaient magnifiques, la balade agréable, les chevaux calment, il y a juste les chiens errants qui nous ont fait quelques frayeurs.
Faire de l'équitation en Amérique du sud, cheked !
Pour le 3ème jour à Sucré, j’avais prévu d’aller voir un marché Ethnique mais la météo n’a pas été avec nous. Nous nous levons sous une pluie torrentielle et décidons de changer le programme à nouveau. Direction la gare des bus pour essayer de changer nos tickets et profiter de la route de jour au lieu de la route de nuit. Opération réussi, maman a aimé profiter des paysages tout au long de ce trajet, nous sommes passée par Potosi, la célèbre ville aux mines de Bolivie, un passage intéressant mais qui ne nous a pas donné envie de nous y arrêter sur la route du retour.
Arrivée à Uyuni, nous passons la nuit dans un hôtel que nous trouvons en arrivant (cool maman ne semble pas stressée de ne pas savoir chaque jour ou nous allons dormir). Pique-nique dans notre chambre et dernier dodo avant ces tant attendu 3 jours dans le désert Bolivien !
C’est parti, nous rencontrons les 4 personnes avec qui nous allons passer les 3 prochains jours : un couple de Péruviens qui ne fut pas très bavard et un couple de français en tour du monde, Pauline et Virgile.
La première étape de ces trois jours fut la visite du « train fantôme ». Il s’agit d’une épave de train à l’entrée du désert. Une épave que nous n’avons pas trouvé très « fantôme » tellement il y avait de touristes, une horreur pour moi la tourdumondiste ! Il y avait au moins 50 voitures, avec 6 touristes par voiture, j’ai eu peur que ce troupeau nous suivent durant les 3 jours. Heureusement nous ne les avons vu que le temps d’une demi-journée (ouf tout le monde n’a pas le courage de partir 3 jours, seul une quinzaine de voiture partaient pour les 3 jours).
Ah le désert de sel, ce lieu mythique tant attendu, le plus grand du monde. La lumière était très éblouissante, l’étendu de ce désert incroyable, séquence photo oblige et jeu de perspectives !
A la fin de cette journée, après le coucher du soleil (sans l’apéro, grhh les Boliviens L ), nous arrivons dans notre chambre d’hôte qui de l’extérieur faisait un peu peur, mais qui fut très propre et cosy à l’intérieur. Soirée courte car nous irons nous coucher tôt mais nous avons eu le temps de voyager à Mayote à travers Pauline et Virgile qui y ont habité une année, et nous ont compté leurs histoires.
L'arrivée dans le célèbre desert de sel.
L'île au Cactus du desert de sel.
Le lendemain c’est reparti, cette fois direction les lagunes et la rencontre avec les flamands roses, c’était magique ! Pas besoin d’écrire sur le sujet, les photos parlent d’elles-mêmes ! Lagunes bleu, rouges, blanches, la nature est belle J . Je suis contente de voir dans les yeux de maman les mêmes paillettes que dans les miens, et la voir comprendre que chaque minute de ce voyage se mérite car vent, froid, manque de confort et fatigue ne se voient pas sur les photos.
Pour notre deuxième nuit, c’est en dortoir que nous avons dormi. Nous avons eu le droit à la douche chaude pour 10 bolivianos (1euro). Les repas qui nous ont été proposé depuis le début de ces trois jours sont succulent, tout est fait maison, nous avons été gâté. Ce soir-là maman part se coucher plus tôt que nous, la fatigue commence à se faire sentir.
Nos premières lagunes, magnifiques!
La lagune rouge.
La troisième journée de ce road trip n’est pas fait pour nous reposer, levé 4h du matin pour aller voir les geysers naturels, il fait moins 8 degrés, le réveil est difficile. Arrivé au Geyser après 45 minutes de route, le soleil se réveil mais il fait toujours aussi froid, nous avons pris la photo la plus rapide du monde, nous n’avions aucun courage pour rester en dehors de la voiture plus de 3 minutes. L’effet reste impressionnant, ce site m’a rappelé le site de Roturua en Nouvelle-Zelande. Puis à 7h du matin, toujours dans le froid, c’est l’heure des bains thermaux, avec beaucoup d’hésitation maman et moi sommes les seules de la voiture à trouver le courage d’enfiler le maillot de bain et faire trempette dans ces eaux chaudes naturelles au milieu du désert.
Puis l’aventure continue pour cette dernière journée, Cayon et lagon noir sont au rendez-vous. (On repartira de ces 12 jours en Bolivie avec plus 800 photos, c’est sûr, mamie aura de belles photos de sa fille et sa petite fille pour son calendrier 2018 !)
Geyser et thermes chaudes naturelles aux aurores!
Lagune blanche.
Des belles surprises tout au long de la route..
Canyon Bolivien.
La lagune noir, le final de ces trois jours.
Au retour à Uyuni nous n’avons pas beaucoup de temps pour nous poser, on avale quelques parts de pizza, et c’est parti pour un nouveau bus de nuit, direction La Paz à nouveau.
Il semblerait que maman se fait aux bus de nuit car elle n’a pas vu les 9h passer, 5h du matin, nous sommes déjà arrivée ! Taxi, café et une nouvelle journée commence. Cette journée nous l’avons consacré à un peu de repos et à l’écriture de nos cartes postales (nombre limité car par accident j’ai effacé tout le répertoire du téléphone de maman, pardon les copines !), de quoi recharger nos batteries avant de partir pour le lac Titicaca côté Bolivie (nous n’oublierons pas ce délicieux brunch pris au café del mundo).
C’est à nouveau en nous levant aux aurores que nous partons pour Copacabana, au bord du lac titicaca. Quatre heures de bus dont un passage sur bateau pour traverser un bras du lac. Le bus prend sa barque personnelle tandis que nous, les passagers, utilisons un petit bateau taxi. La traversée dure quelques minutes seulement mais quelle expérience pour notre bus sur son rados !
Comme à notre habitude, nous trouvons notre hôtel (un record ici avec 5 euros par personnes par nuit pour une belle chambre avec salle de bain privative et vue sur le lac), puis partons à la découverte de cette nouvelle ville. Cette première journée fut sportive, montée d’un des monts aux abords de la ville, nous sommes à 3 000 mètres d’altitudes, maman à dut reprendre son souffle à plusieurs reprises pour atteindre le sommet, mais quel cadeau arrivé au bout, la vue est splendide.
Il est temps de prendre l’apéro en cette fin de voyage, pisco sour avec le coucher du soleil, et truite du lac pour diner, miam miam !!
En route vers Copacabana!
L'église de Copacabana, et sa vierge noir.
Une montée éprouvante, pour une vue époustouflante!
Coucher de soleil, apéro, truites du lac, presque un air de vacances!
Pour notre deuxième journée direction les îles côté Bolivie, île de la Lune et île du soleil. La traversée du lac ressemble à une traversée d’Océan. Le lac fait plus de 8 000 m² de superficie et plus de 3 000 mètres de profondeur. L’île de la lune ne nous impressionne pas trop, mais l’île du soleil était magnifique. Elle était fleurie, coloré, mais à nouveau pour profiter de la vue il faut faire un peu d’effort, la montée est rude, c’est une montagne au milieu du lac ! Nous n’irons pas jusqu’en haut car le temps nous a manqué et maman n’en pouvait plus. Sans regret, ce moment a été plaisant et la vue sur le lac encore différent et très belle.
Au retour on profite du soleil sur le toit du bateau, puis on remet l’apéro avec de la bière Bolivienne cette fois. Je suis contente à la fin de ce séjour d’avoir montré à maman les petits restaurants locaux, elle s’est laissé convaincre à plusieurs reprises, n’a pas été malade et à même pratiquer son espagnol avec les locaux. Ce dernier moment au bord du lac fut magique, cette fois j’en suis sûre, j’ai réussi mon pari, maman à voyager avec mes yeux, elle a lâché prise, elle m’a comprise. Cette dernière soirée fut un grand échange d’émotion, cette truite à 18h avec le coucher du soleil sur le lac, on ne l’oubliera pas !
Départ pour notre excursion sur le lac le plus haut du monde.
Ile de la lune.
Ile du soleil.
Première bière du séjour, magnifique couché de soleil et une soirée pleine d'emotions a j-1 avant le retour en France pour maman.
Dernier retour à La Paz, il est temps de terminer les achats de cadeaux pour la famille, préparer nos sacs, profiter d’un dernier jus de fruit frais et d’un sandwich avocat chez notre petite Bolivienne du marché couvert, c’est fou le nombre d’habitude qu’on peut prendre en seulement 12 jours. Ce qui est bien c’est que maman et moi sommes deux bordéliques, nous arrivions à en mettre partout dans nos chambres en 3 minutes et rempaqueter nos sacs en 6 minutes sans jamais ne rien perdre ou oublier !
C’est à nouveau en pleure que maman quitte l’aéroport, c’est une nouvelle déchirure que de nous séparer, mais cette fois il ne reste que 7 semaines avant mon retour en France, le temps va passer vite.
Au départ de maman, il ne me reste qu’une seule chose à faire : la descente de la route de la mort en VTT. J’étais excité par cette expérience mais j’en ai malheureusement étais déçu. Sur les 60km de descente je n’ai pu en faire que 40 car mon corps n’a pas supporté la monté à 4600 mètres d’altitude (j’ai fait les premiers km dans le camion). Puis 40 km sur la route de la mort, l’officielle. C’est une ancienne route empruntée par les locaux, une route très étroite sur le flanc des falaises sur laquelle les camions se croisaient. Aujourd’hui elle n’est empruntée que par les quelques locaux qui habitent la montagne et par les touristes car le paysage est incroyable !
The death road, Bolivia.
Je ne trainerais pas plus longtemps en Bolivie, car même si ce pays était grandiose, il n’a plus la même saveur sans maman, il est temps de partir vivre de nouvelles expériences dans un autre pays. Ça tombe bien car cette fois c’est Jess (l’américaine rencontré en Birmanie) et Sophie (la française du Chili) qui m’attendent pour partager cette nouvelle aventure.
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