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Tour du monde en solo, 11 mois, 3 continents, 15 pays

Le Pérou, avec mes amies du monde!

Tout au long de mon voyage j’ai imaginé l’introduction de ce nouvel article.  Le Pérou est un pays que j’ai beaucoup appréhendé, j’ai failli l’annuler. J’ai passé la frontière pleine d’ondes négatives et d’aprioris. Mais finalement, le Pérou aura fait son effet, j’y suis arrivée sans en avoir envie, et je repars sans vouloir le quitter..

J’ai beaucoup appréhendé le Pérou car c’est le pays le plus touristique de ce continent. J’ai eu peur d’y trouver trop de vacanciers sans respect pour la culture de ce pays, j’ai eu peur d’y être oppressé, j’étais prête à être déçue avant-même d’y arriver.

Je n’ai pas annulé la visite de ce pays parce que Jessi, l’américaine avec qui j’ai passé un mois en Asie (Birmanie, Thaïlande), avait décidé de me rejoindre ici pour 3 semaines. C’est elle qui a sauvé cette expérience !

En quittant la Bolivie, j’ai d’abord décidé de repasser rapidement au Chili (que j’avais adoré), pour y faire une pause, et retrouver pour quelques jours mon amie Sophie (cf. Article Chili !). Trois jours de repos, d’écriture et de fou rire ! (merci Sophie !). Sophie, qui est en visa travail pour une année au Chili, décide de changer ses plans pour venir passer une semaine avec Jessie et moi au Pérou.

Le Pérou fait partie de la liste des pays à faire au moins une fois dans sa vie, Matchu Picchu oblige, et rien n’aurait pu remplacer la présence de Jessie et Sophie pour cette aventure, MERCI LES FILLES !!

Après ces quelques jours de repos au Chili avec Sophie, nous passons la frontière par la voie terrestre à Tacna, direction Arequipa. Encore des heures de bus, des contrôles de sacs et de passeport. Sophie a dû en ce début de voyage supporter ma nervosité (pour ne pas dire ma mauvaise humeur), qui mettra un peu de temps à passer (une émotion que je n’avais pas dut gérer depuis presque 10 mois, que m’arrive-t-il ?). Arrivées à Arequipa, nous passons la première nuit à l’hôtel, avant de rejoindre Ineria, la femme du frère de ma grand-mère (décédé) qui vie ici. Ineria nous a accueilli ensuite 3 jours, le temps que Jessi nous rejoigne. Arequipa est une très jolie ville, surnommée la ville blanche, c’est la ville que nous avons préféré dans ce pays, même si comme toutes les autres, elle est complètement « espagnolisée ! ».

Walking city tour, marché couvert avec les locaux, apéro en toit terrasse, tout y était pour retrouver quelques ondes positives. Les retrouvailles avec Jessi furent comme les retrouvailles entre deux sœurs, les souvenirs d’Asie ressurgirent comme si nous y avions été la veille. L’entente de ce trio était parfaite, nous étions toutes les trois prêtes à écrire un nouveau chapitre de nos vies ensemble.

Ville d'Arequipa, il semble qu'on y ait bien bu et bien mangé lolVille d'Arequipa, il semble qu'on y ait bien bu et bien mangé lol
Ville d'Arequipa, il semble qu'on y ait bien bu et bien mangé lolVille d'Arequipa, il semble qu'on y ait bien bu et bien mangé lol

Ville d'Arequipa, il semble qu'on y ait bien bu et bien mangé lol

Au Pérou, nous avons vite compris que nos nuits allaient être courte, très courte. Entre les bus de nuits, et les départs en excursions à 3h du matin, il ne fallait pas avoir le sommeil difficile.

Notre première excursion a été le Canyon de Colca, le deuxième le plus profond du monde avec 3 500 mètres (le premier étant en Chine avec plus de 15 km de profondeur). Sans vraiment réfléchir, nous décidons de faire le trekking qui nous descend au fond du canyon, dormir sur place, et remonter le lendemain. Nous ne nous sommes à aucun moment interrogé sur la difficulté ou non de ce trekking, sur nos capacités physiques en altitude, ou si nous avions le bon équipement.

Après un réveil à 2h du matin et 5h de bus, nous avons le droit à une pause petit déjeuner. Et là surprise !! Le corps mal réveillé de ces heures passées dans le bus, les yeux encore à moitié collés et la bouche pâteuse, après quelques minutes d’ignorance complète je réalise que le mec assis à côté de moi, en train de boire son café est un camarade d’école primaire, perdu de vue il y a 20 ans, et croisé une fois l’an dernier lors des 30 ans de sa meilleure amie qui s’avère être aussi mon amie : Tanguy ! Quelle magnifique rencontre au bout du monde. Tanguy est en vacance pour trois semaines avec Jacques, son ami. Cette première rencontre sera rapide, mais le rendez-vous est pris, nous nous rêverons à Cusco pour échanger autour d’une bière.

Puis c’est parti, il est temps de le descendre ce Canyon. La descente fait 14 km, 7 le matin et 7 l’après-midi. De la descente, de la descente, de la descente, ça parait simple mais ce ne l’est pas, les orteils ne cessent de s’écraser au fond de nos chaussures, nos jambes tremblent, nos genoux ne sont pas toujours de confiance, nos poumons et notre cœur subissent clairement un test d’effort ! Ouf il y a l’excuse photos pour faire des pauses. Heureusement la vue est splendide et la piscine nous attend à la fin de la journée (nous ne faisons pas tout cela pour rien). Pause déjeuner, 20 minute de digestion et c’est reparti. Cette deuxième partie fut un peu plus facile, même si la fatigue commençait à se faire sentir (pour rappel nous nous sommes levé à 2h du matin, et couché à 23h, je vous laisse faire le calcul !).

Arrivé dans notre oasis, nous avons vite sauté dans la piscine, froide, puis pris une douche, froide. Ce n’était ici que le début de nos douches froides, car durant cette aventure, elles ont été nombreuses ! On ne manquera pas à notre bière avant le diner et dodo 20h car le lendemain le réveil est prévu à 4h. Dodo tôt, levé tôt c’est aussi ça le résumé de ce voyage, le Pérou c’est loin d’être l’ambiance d’Ibiza, ça se mérite !

Levé 4h, il faisait encore noir mais pas pour longtemps car ici le soleil se lève à 5h. Le Canyon de Colca est très visité, mais les ¾ des touristes n’ont pas le courage de descendre, ils se contentent d’une excursion à la journée depuis Arequipa, faisant le tour en bus du haut du Canyon. Aussi, en basse saison touristique, nous avons la chance de ne pas être plus de 5 groupes, soit pas plus de 30 personnes. Tous les groupes démarrent à la même heure, tous au même rythme, tous dans le silence, j’ai beaucoup aimé ce moment. La monté fut pour moi beaucoup plus plaisante que la descente, même si elle fut très raide. Pour Sophie et Jessi se fut un peu plus dure, mais elles l’ont fait, quelle fierté !! (On n’oubliera la douleur aux jambes qui aura duré 4 jours après cette excursion, particulièrement pour Sophie qui réfléchira surement à deux fois la prochaine fois que je lui propose un trekking lol).

Le retour à Arequipa en bus fut long, le nombre d’heures passées dans un bus en Pérou fut énorme, les plus dures heures de mes 10 mois de voyages, mais le pire est encore à venir.

A Arequipa nous passons une dernière soirée avec Ineria, puis direction Puno et le Lac Titicaca.

Le Canyon de ColcaLe Canyon de Colca
Le Canyon de ColcaLe Canyon de Colca
Le Canyon de ColcaLe Canyon de Colca
Le Canyon de ColcaLe Canyon de Colca

Le Canyon de Colca

Après 8h de bus de jour cette fois, nous voilà arriver à Puno (après ces mois de voyages, je n’ai plus peur d’acheter à manger dans les bus, comme les locaux, on mange dans notre petit sac plastique, avec les doigts, miam trop bon !). A Puno, nous avons débord été sous le choc de cette rue principale envahie de restaurants occidentaux (à des tarifs occidentaux !), envahie de touristes blancs, mais où sont les Péruviens !? Heureusement, nous étions toutes les trois sur la même longueur d’ondes, hors de question de rester là. Nous nous sommes aventuré quelques rues plus loin seulement, ouf, nous avons retrouvé les péruviens, et avons pu déguster un poulet frites (et oui les « chicken place » sont très fréquentes au Pérou), dans un petit restaurant local, entourées de péruviens, à moins de 2 dollars le diner, ouf la soirée est sauvée. Le lendemain matin, en nous dirigeant vers la gare des bus pour anticiper nos prochaines étapes de voyage, nous nous sommes retrouvées au milieu d’un énorme marché local. Aussi, les autres touristes ne sortant pas de leur hôtel sans taxi ou sans guide, nous étions les 3 seules blanches profitant de cet endroit. Nous avons adoré cette ambiance traditionnelle, ce lieu vivant, ce mélange de culture Péruvienne et Quechua. J’ai pu sentir la proximité de la frontière Bolivienne, j’y ai retrouvé les mêmes coutumes. Cette fois on a opté pour le ceviche, oh làlà, un délice !

Après nous être baladé presque toute la journée dans ce marché, nous avons organisé nos deux prochaines journées : Excursion sur les îles du lac Titicaca avec Uros, Taquile et Amantani.  Je saute la partie Uros que je n’ai pas aimé (culturellement intéressante, mais sans trop d’intérêt). Nous avons décidé de dormir sur l’île Amantani qui fut notre préféré (du moins la mienne). Nous avons dormi chez l’habitant ce qui fut une très belle expérience. L’île accueil plusieurs « village », chaque village à ses propres traditions, ses propres coutumes et tenues traditionnelles. La langue principale ici est le Quechua, la communication va être compliqué ! Chaque jour, c’est un village diffèrent qui accueille les touristes de passage, les touristes sont réparti par les municipalité de manière le plus équitable possible. Mais cette fois nous avons fait exception car la réceptionniste de notre auberge à Puno est originaire de cette île, elle a tout organisé pour que l’on soit accueilli par sa maman.

Sophie qui souffrait toujours de ses jambes est restée avec nos hôtes l’après-midi (jardinage, cuisines…), pendant que Jess et moi avons grimpé (encore) cette montagne pour y voir la vue d’en haut, c’était splendide !! 

De retour dans notre maison d’hôte c’est déjà l’heure du diner, avec peu de choses ils font de grandes choses, un simple feu au sol pour un repas délicieux. Pour ne pas changer nous irons nous coucher tôt.

Le lendemain direction l’île de Taquilé pour quelques heures seulement cette fois, beaucoup plus touristique, ce fut tout de même une belle alte.

De retour au port du Puno, c’est l’heure du déjeuner, nous avons attendu ces 15h pour déguster notre truite du lac dans un restaurant local, encore un délice !! Après la Bolivie, le Pérou est un réel plaisir pour les papilles gustatives (il va être difficile de devoir se refaire à manger en rentrant !!).

Lac titicacaLac titicaca
Lac titicacaLac titicaca

Lac titicaca

L'ile AmantaniL'ile Amantani
L'ile AmantaniL'ile Amantani
L'ile AmantaniL'ile Amantani
L'ile AmantaniL'ile Amantani

L'ile Amantani

L'Ile TaquileL'Ile Taquile
L'Ile TaquileL'Ile Taquile

L'Ile Taquile

Pour la troisième étape de ce voyage, Cusco, Sophie doit déjà nous quitter, le Chili l’attend. C’est parti pour un bus de nuit jusque Cusco avec Jessi, Ville célèbre pour le Machu Pichu, celle que j’appréhendais le plus.

Au Pérou il y a les bus touristiques et les bus locaux. Un bus Touristique c’est parfois 3 fois plus cher qu’un bus local, pour quasi la même chose (la seule différence est certainement le fait que nous avons dut porter nos bagages nous-même jusque-là soute du bus lol, et que nous sommes les 2 seules blanches du bus).

A Cusco, l’objectif est d’aller voir la Rainbow mountain et le Machu Picchu. J’ai entendu beaucoup de voyageur enchanté par cette ville, mais à mon habitude, je pense tout le contraire. Voir un KFC, un Starbuck ou encore un Mc Donalds ne m’enchantent pas dans ce genre d’endroit. Me faire alpaguer chaque dix mètres pour me faire acheter quelque chose ne m’enchante pas non plus, Cusco est jolie mais comme la plupart des villes du Pérou elle est espagnolisé, plus de 60% des bâtiments incas sont englouti sous nos pieds. Mais parce que la ville est protégée par l’UNESCO il est impossible pour les péruviens d’essayer de mettre à jour ces ruines, quel dommage, comme si les colons étaient encore un peu toujours là. Ils ont l’une des plus grandes, belles, blabla église du pays mais les Incas n’était pas Catholique, les ancêtres de ce pays n’étaient pas catholique, grand et long sujet autour de la religion en Amérique du sud, tellement déçue que leur culture soit ainsi effacée, qui rendra hommage aux incas une fois que les Quechua auront été décimé eux aussi. Sans oublier que dans la plupart des pays d’Amérique du sud, le modèle des  Etats-Unis est leur « exemple à suivre » (pas besoin de commenter ça !). En même temps le débat est compliqué car j’ai l’impression qu’en Amérique du sud les gens sont très ouvert, leur langue commune à travers tout le continent  leur permet d’échanger comme jamais nous ne pourrons le faire en Europe, leurs valeurs communes limites les conflits, on y voit aujourd’hui beaucoup de métissage, la couleur de peau n’est ici pas un problème pour appartenir ou non à un pays, la colonisation des espagnol fait partie de leur histoire, du passé qui fait ce qu’ils sont aujourd’hui alors oui, débat long et compliqué…

 

Après avoir découvert Cusco, nous avons décidé de commencer par la Rainbow Mountain. Si nous en avions eu le temps, nous aurions tout fait très différemment, mais malheureusement cette fois nous avons dut nous organiser à l’aide d’agence pour respecter notre timing (nous avons toutes les 2 un vol à prendre depuis Lima). A nouveau cette excursion nous fait lever aux aurores. Cette journée restera dans les annales, cette journée a été très timée, trop, ce fut insupportable. Pris de retard sur la route à cause d’un rocher énorme bloquant le chemin, les guides, sans trop nous y préparer, nous ont pressé toute la journée, ce qui fut très désagréable. La Rainbow Montain c’est un trekking qui nous fait monter à 5 020 mètres d’altitude, ce fut une très dure expérience pour moi (Jessi l’a eu bien plus facile que moi cette fois !), je n’ai pas pu monter jusqu’aux 5 200 mètres qui nous amènent à la vue principale de cette montagne. Le manque d’oxygène à mis nos corps à l’épreuve, le manque de temps aussi car les guides ne nous ont pas laissé le temps de monter à notre rythme, ils nous proposaient toutes les 5 minutes de payer pour monter sur un cheval (énorme business local), ce que nous avons refusé. Nous avons dû entendre 1 000 fois dans cette journée « VAMOS, VAMOS, VAMOS », nous avons eu l’impression pendant un moment d’être des bœufs, ou des moutons qu’il fallait faire avancer, vraiment aucun professionnalisme. Pour la dernière côte, nous avons finalement accepté de respirer un produit local qui nous à libérer un peu les poumons et aider à grimper la dernière côte. Alors oui, jolie perspective, jolie vue, mais la mauvaise expérience offerte par les guides nous a un peu gâché le plaisir. Ce qu’on pourra retenir c’est que nous sommes montés plus haut que le mont blanc, la classe quand même !!

La Rainbow mountain, VAMOS !!La Rainbow mountain, VAMOS !!
La Rainbow mountain, VAMOS !!La Rainbow mountain, VAMOS !!
La Rainbow mountain, VAMOS !!La Rainbow mountain, VAMOS !!

La Rainbow mountain, VAMOS !!

De retour à Cusco, nous avons dut enchainer dès le lendemain avec la route vers le Machu Picchu. Levée avant les poules, et c’est parti pour quelques bonnes heures de bus (7h de mémoire, nous ne sommes plus à ça prêt). Des routes de montagnes, un délice, par chance personne n’a été malade. Arrivée à destination, il nous reste 3h de marche à effectuer pour atteindre Agua Caliente, le village au pied du Machu Picchu. Trois heures de marche le long des rails du train. Un train que nous n’avons pas pris car il coûte moins de 5 euros pour les Péruviens vs 200 euros pour les étrangers. De même pour l’entrée du Machu Picchu qui coûte mois de 5 euros pour les Péruviens vs 50 euros pour les étrangers. Montant auquel il faudrait rajouter le bus qui nous fait monter jusqu’au Machu Picchu, 25 euros. Jeunes et sportives, nous avons pris la solution la moins cher, et avons supporter les 7 heures de bus (à défaut d’une heure de train, aucune route ne longe ces rails, il faut donc faire un GRAND détour par les montagnes…), et avons beaucoup marcher. Arrivée à Agua Caliente, nous nous détendons autour d’une bière, nous avons beaucoup aimé ce village, touristique certes. Le lendemain levée 4h, ça faisait longtemps, pour commencer l’ascension des +1000 marches vers le Machu Picchu. Nous étions loin d’être les seules (sportifs / fauchées ! lol). Deux heures de grimpette, des marches de géants, mais nous l’avons mérité notre Machu Picchu. Lorsque nous arrivons en haut, les premiers bus arrivent aussi (eux n’ont mis qu’une demi-heure). Nous profitons du lieu dès l’ouverture, ce n’est pas encore envahie des tours operator et des bus de chinois, nous avons pu profiter du site comme nous le voulions. Quelle merveille, ce site est fabuleux, magnifique, incroyable. La vue que nous offre ce lieu est extra, ces piques de montagnes qui l’entoure, ce jeu de couleur, c’est une beauté impensable. Le Machu Picchu a été construit sur un flanc de montagne rocheux il y a des centaines d’années, sans aucun outil ou aucune machine moderne, c’est époustouflant. C’est aussi magique de savoir que c’est le seul lieu que les espagnols n’ont pas trouvé, un lieu authentique des Quechua, pas de croix, pas d’église, mais des bâtiment nommés en rapport avec le ciel (et ses dieux bien sûr !), beaucoup de supposition mais rien qui ne prouvent la vrai histoire, la vrai utilisation de ce site. Je ne vais pas raconter ici l’histoire des incas, une des plus anciennes civilisations du monde avec les Egyptiens, les Indiens, les chinois, nous. Un empire qui se trouvait au Pérou, en Bolivie et au nord de l’Argentine et du Chili, écrasé par les espagnols, bref les historiens le racontent bien mieux que moi. Le Machu Picchu est tellement visité qu’il s’abîme. A partir de janvier 2018, les visites seront limitées à 3h par personne, avec guide obligatoire, il sera ainsi interdit de balader sur le site librement. Le prix, lui, ne changera pas. Aussi, dans les années à venir, moins de 10 ans, ils prévoient de financer un téléférique au-dessus du site. Les visites se feront ainsi par les aires, dans le but de limiter la dégradation de ce site historique.

Et puis c’est reparti, il faut redescendre et longer à nouveau nos rails de train pendant 3h pour retrouver notre bus et retourner à Cusco.  Comme souvent dans ce voyage nous avons été accompagné de charmant compagnons de routes, des chiens errants sympathique qui nous ont fait bien rire. Un arrêt repas sur la route avant d’entamer ces 7 heures de routes, qui furent cette fois, les pire de tout mon voyage, 7 heures dans ce mini bus, sur cette route d’où ne pouvions voir la fin furent insupportable. Nous étions tellement fatiguée que nous nous sommes arrêté dans un petit restaurant sans réfléchir, affamé, mais pas de chance, c’était loin d’être exceptionnelle, et le service à déplorer, Bienvenu à Cusco.

Vers le Machu PicchuVers le Machu Picchu
Vers le Machu PicchuVers le Machu PicchuVers le Machu Picchu
Vers le Machu PicchuVers le Machu Picchu

Vers le Machu Picchu

Le Machu PicchuLe Machu Picchu
Le Machu PicchuLe Machu Picchu
Le Machu PicchuLe Machu Picchu
Le Machu PicchuLe Machu Picchu

Le Machu Picchu

Mais heureusement c’est la fin, demain départ pour Huacachina, spot à mi-chemin avant d’arriver à Lima. Après ces 2 semaines épuisantes, c’est l’heure d’un peu de détente, de décompression et de farniente autour de la piscine. A cela on rajoutera le sand surf sur les dunes de sables locale, un paysage bien loin de nos montagnes péruviennes. Bien loin d’être aussi facile qu’il n’y parait, impossible de tenir debout, c’est assis où allonger sur le ventre que nous avons descendu ces dunes, nous nous sommes bien amusées !

Les dunes de HuacachinaLes dunes de Huacachina
Les dunes de HuacachinaLes dunes de Huacachina
Les dunes de HuacachinaLes dunes de Huacachina
Les dunes de HuacachinaLes dunes de Huacachina

Les dunes de Huacachina

Il nous restera que quelques heures de bus pour arriver à Lima, ça y est cette fois c’est vraiment la fin. Walking city tour, marché, nous n’avons pas changé nos habitudes ! Ce fut un vrai bonheur de se retrouver dans une grande ville après tout ce temps dans les montagnes Péruvienne et Bolivienne (Lima regroupe 1/3 de la population du pays, c’est une très grande ville). Le meilleur moment fut pour moi la vue de l’Océan, oh ça faisait tellement longtemps, ça m’avait tellement manqué ! Dernier Pisco dans ce fancy bar, dernière bière en regardant les surfers, puis ça y est, il faut dire se dire au revoir encore une fois,  mais cette le rendez-vous est déjà pris, Jess passera me voir en Europe, et je passerai la voir aux Etat-Unis, rendez-vous pris !!

Ville de LimaVille de Lima
Ville de LimaVille de Lima
Ville de LimaVille de Lima
Ville de LimaVille de Lima

Ville de Lima

Cette fin de voyage est sensible, je décolle cette fois pour le dernier pays de cette aventure, le Mexique. L’émotion commence à monter, c’est un nouveau chapitre qui s’ouvre, la préparation au retour. 

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