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Tour du monde en solo, 11 mois, 3 continents, 15 pays

3 semaines au Chili, encore un coup de cœur...

Le Chili, un pays qui m’a beaucoup touché. Le top 1 de mes pays préférés est indétrônable avec l’Australie, mais le Chili pourrait bien gagner la seconde place. Une histoire, des paysages, un accueil, tout m’a conquise.  Le Chili ce n’est pas un coup de foudre du premier jour, mais c’est un pays qui nous charme, qui nous séduit, on en tombe amoureux.

Ce pays, comme l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay à subit une lourde dictature après la seconde guerre mondiale. Terminé depuis 27 ans, c’est seulement maintenant que les langues se délient, que les gens en parlent, que le mot DICTATURE est assumé (même si à l’école il est encore interdit de le prononcer, ils appellent ça : le gouvernement militaire). En effet, le coup d’état du 11 septembre 1973, verra le pays passer d’un gouvernement de gauche démocratiquement élu et apprécié, à une dictature d’extrême droite. Assassinat ou suicide, les opinions divergent. Les rênes du pays passèrent alors de Salvador Allende à Augusto Pinochet. Dix-sept années de dictature pendant lesquelles la mort a été donné à tous les opposants. Nombreuses disparitions, nombreuses tortures, des corps jetés à la mer pour ne pas laisser de traces, puis jeter dans les volcans suites à quelques histoires de corps retrouvés sur des plages, ramenés par la mer. Des tickets de rationnements, des heures de couvres feux et j’en passe. La dictature Pinochet a été soutenu par les Etats-Unis (comme nombreuses dictatures d’Amérique du sud). Aujourd’hui, il se dit que la richesse du pays se partage entre 7 familles, tout est devenu privée, plus rien n’appartient à l’état (ou presque). Ainsi, à l’exemple des États-Unis, l’école est payante, les soins en hôpitaux publique laissent à désirer, le transport est totalement privé, des parcelles de mers ont étaient vendus pour l’industrie de masse du saumon par exemple. Signalé par l’ONU pour non-respect des droits de l’homme, Pinochet quitte le pouvoir après 17 ans de dictatures sous referendum. Comme beaucoup de dictateurs, après avoir tué et torturé des dizaines de milliers de personnes, il termina ses jours paisiblement. Je ne m’étale pas plus sur cette période de l’histoire, les historiens le font bien mieux que moi. Aujourd’hui le pays avance mais l’appât de l’argent étant toujours là, beaucoup continuent à soutenir et valoriser le régime Pinochet. Le gouvernement actuel n’a pas la majorité à l’assemblée ce qui l’empêche d’avancer (ils sont, par exemple, toujours sous la constitution Pinochet). Les prochaines élections seront en décembre 2017, histoire à suivre.

Le Chili est un pays long et étroit, 4 300 km de longueur et 180 km de large. Cette Géographie lui procure une diversité extraordinaire. De la Patagonie au désert d’Atacama, tous les paysages y passent, c’est le tour du monde dans un seul pays. La mer, la montagne, les volcans, les déserts, on y trouve de tout !

Cette Géographie, le Chili la doit à ses batailles. Dans l’histoire on retrouve la présence des Mapuche (comme en Argentine), l’histoire des incas et des espagnols. Pour les détails je laisse à nouveau les historiens faire leur travail, mais voilà deux histoires qui m’ont marqué.

Les Mapuche, c’est un peuple très fort qui ne s’est jamais laissé vaincu. Les espagnols n’ont jamais réussi à les convertir ou à les combattre. Les Mapuche sont organisés en villages, chaque village à son chef. Ainsi, il n’y pas un chef des Mapuche, mais des chefs. Leur mode d’organisation empêche les ennemies de remporter la bataille en pensant renverser leur chef. Les Mapuche ont ainsi survécu jusqu’aujourd’hui.  Dans l’histoire, les espagnols ont essayé de se servir des enfants pour convertir les adultes. Mais l’un d’entre eux, un jeune de 14 ans, a fait retourner la stratégie espagnole contre eux. Les Mapuche avaient peur des espagnols à cause de leurs chevaux. En effet, ce sont les espagnols qui ont ramené les chevaux en Amérique du sud. Mi-homme mi- cheval, les Mapuche croyaient à des dieux. Ce jeune de 14 ans s’est ainsi laissé convaincre par les espagnols, a vécu avec eux un moment, a appris leurs stratégies, à utiliser leurs armes et leurs outils, et surtout a appris à monter à cheval. Ce jeune s’est ensuite enfuit et a tout enseigné à son peuple. C’est grâce à cette histoire que les espagnols n’ont jamais réussi à renverser les Mapuche. Aujourd’hui, comme en argentine, les Mapuche se battent pour récupérer leurs terres et être reconnus (ils représentent 10 à 15% des Chiliens d’aujourd’hui) histoire en direct, encore !

Le Chili est le pays le plus développé d’Amérique du Sud (si l’on prend la définition « développé » du monde moderne), grâce ou à cause de Pinochet, c’est un grand sujet. Les pays voisins en sont un peu jaloux, les Boliviens leur en veulent car durant les guerres de territoires, le Chili leur à couper l’accès à la mer, raison pour laquelle, peut-être, la Bolivie est le pays le moins développé d’Amérique du sud aujourd’hui.

Je m’arrête ici pour l’introduction sur l’histoire de ce pays, pour le reste je vous laisse lire les auteurs compétents.

J’ai commencé ma visite au Chili en passant la frontière entre Bariloche et Puerto Montt, j’étais encore avec Murielle, la Dunkerquoise, à ce moment-là (nous voyageons ensemble depuis Calafate en Argentine). Nous sommes ici pour visiter l’île de Chiloé. Nous décidons de profiter de ce binôme pour louer une voiture pour 48h. Nous avons passé notre première nuit à Porto Montt, dans un home stay. Je ne me souviens plus du nom de cette dame, qui fut un livre ouvert. C’est là que nous avons appris nos premières histoires autour de la dictature, de la place de la religion et (bien sûre !) autour de la liberté de la femme au Chili.  Religion et liberté de la femme ont un lien, même si au Chili les choses évoluent dans le bon sens de plus en plus. Par exemple, une loi pour le droit à l’avortement a été passée cette année. L’avortement est ainsi autorisé dans 3 cas : Le viol, le risque de santé pour le bébé ou pour la maman. Pour ce qui est du divorce ou de l’homosexualité, les choses sont beaucoup plus libérés dans les grandes villes que dans les campagnes, mais les choses changent dans le bon sens.

Puerto Montt.Puerto Montt.
Puerto Montt.Puerto Montt.
Puerto Montt.Puerto Montt.

Puerto Montt.

Chiloé est une île célèbre pour ses maisons en pilotis, ses multiples églises en bois dont 16 classés par l’UNESCO au patrimoine de l’humanité (toute ces églises sont dues à la présence très importante de jésuites pendant la colonisation). Chiloé c’est aussi de multiples port de pêche, la plus grande production est le saumon mais on y trouve de tout. Alors c’est partie, on commence notre visite en suivant les églises : Aucud, Dalcahue, Achao, Quinchao,Quilquico, Castro, Nercon et j’en passe ! Chiloé c’est un mélange de l’Irlande, l’île du nord de la Nouvelle Zelande, ça nous a même fait penser à la baie d’Authie parfois…un décor incroyable. Mais ce qui nous a fait le plus marqué ici, c’est la nourriture. A chaque repas avec Murielle, nous refaisions le tour des plats de nos grands-mères, des plats de notre enfance. La cuisine était bonne, simple, seine, un délice !

Nous avons malheureusement entendu parler de la concurrence de la production de masse, l’achat de parcelle en mer pour la production de saumon « aux OGM » par des grosses entreprises, et leur pollution qui touche la qualité des poissons et fruits de mers des pêcheurs bio. Les habitants sont furieux et ont à plusieurs reprises fermé l’accès à leur île pour contester.

Enfin, la plus-part des maisons sont sur pilotis pour des raisons d’isolation, la zone est très humide (temps Irlandais, il pleut tout le temps !). Cette zone est également une zone à Tsunami et à tremblement de terre, des panneaux indiquent les voies à suivre en cas d’alerte. Ici des vents à 120km/h peuvent arracher des maisons. J’ai eu l’impression d’être dans l’histoire des 3 petits cochons, avec la maison en brique, en paille et en bois. Des vents à 120km km/h ce n’est rien pour nous en Europe, nos constructions sont faites pour, mais ici, les maisons en bois, en taules, et autres fabrications locales ne suffisent pas à faire face aux vents. Aussi, à la radio, on a pu entendre des pubs utilisant le slogan « technique de fabrication comme dans le premier monde ». (Je ne reviens pas sur l’histoire 1er, 2ème monde, j’en ai parlé dans l’article Argentine).

 

L'île de Chiloé.L'île de Chiloé.
L'île de Chiloé.L'île de Chiloé.L'île de Chiloé.
L'île de Chiloé.L'île de Chiloé.
L'île de Chiloé.L'île de Chiloé.L'île de Chiloé.

L'île de Chiloé.

Après Chiloé, Murielle part pour Puerto Varas et moi pour Pucon. On se sépare après presque une semaine passée ensemble, mais nous nous recroiserons. C’est à Pucon que se trouve le volcan le plus actif d’Amérique du sud, le Villarrica, haut de 2 847 mètres. Je n’avais pas pour objectif de le monter en arrivant, mais comme tout au long de ce voyage, une rencontre en faisant une autre, une odeur de galette bretonne dans la rue et 1h plus tard me voilà inscrite pour monter le volcan, dès le lendemain de mon arrivée.

Cette expérience est une des meilleure de ce tour du monde, 5 heures pour monter ce volcan avec 15 à 35% de dénivelé, chaussée de chaussures à crampon pour accrocher la neige et la glace, des vues panoramique de fou, whaou whaou whaou !! L’avantage de voyager hors saison c’est de se sentir seul au monde à chaque fois, c’était fantastique. Arrivant en haut après beaucoup d’efforts, on se retrouve au bord de l’entrée du volcan, on aperçoit la lave, c’est dingue ! (Et surement irresponsable à la fois d’emmener des touristes ici lol !!). La descente fut encore un retour en enfance, 3km de descente sur les fesses, la plus belle piste de luge du monde, à quand ce genre de piste dans les Alpes !?

Arrivée en bas, le Volcan a grondé, la croûte de lave que nous avions vu à dut céder, un nuage de fumé en est sorti, whaou !

J’ai passé les jours suivant sous la pluie, c’est ici que j’ai terminé et publié l’article sur l’Argentine, avant de partir pour Santiago.

Pucon.Pucon.Pucon.
Pucon.Pucon.
Pucon.Pucon.
Pucon.Pucon.Pucon.

Pucon.

Santiago, capital du Chili. C’est ici que je vais retrouver Diego. C’est grâce à la sœur de Diego, Javiera, rencontrée aux îles Fiji que j’ai décidé de passer par le Chili. Javiera étudie en Australie, elle était en vacances aux îles Fiji et TELLEMENT fière de son pays. Encore en Australie au moment de mon passage, elle organise tout pour que son frère m’accueil. J’ai une journée d’avance sur le programme, Diego ne pourra m’accueillir que la deuxième nuit, je commence donc mon séjour ici dans une auberge de Jeunesse. Je vie malheureusement ma première arnaque, un chauffeur de taxi malhonnête. Il essai d’abord de me tripoter, mais vu la violence avec laquelle j’ai claqué sa main il n’a pas ré-essayé (je n’arriverai jamais à comprendre de OU ?! un certains nombres d’hommes pensent que le corps des femmes c’est porte ouverte !). Ensuite, au moment du paiement, il joue avec ma naïveté, ma crédulité et transforme les billets de 10 000 que je lui donne en billet de 1 000, j’ai débord cru avoir fait une erreur avant de comprendre qu’il se foutait de ma « gueule ! ». Bref, le trajet Gare-Hostel le plus cher de ce voyage, bravo ! La pluie me suivant toujours, mes débuts à Santiago n’ont pas été super excitant.

Heureusement, le soleil est revenu après 24h, j’ai pu profiter de Santiago et l’apprécier.

Santiago est une ville magnifique, je l’ai autant aimé que Buenos Aires, le Tango en moins. Musée de la mémoire des droits de l’homme, mont St Christobal, walking tour avec un guide pour comprendre le rôle de chaque monument, de chaque place, pour comprendre encore un peu plus l’histoire. On y retrouve à nouveau l’architecture des espagnols, Eiffel aussi est passé par là, la ville est facile à comprendre car tout est aligné. A Santiago, j’ai aussi retrouvé Murielle pour un Café et rencontré Edouardo, un Chilien originaire de Vina del Mar, de passage à Santiago pour le boulot, et quelle chance, dans la même auberge que moi ! Comme à mon habitude j’entame le discussion, niveau Spanglish, et lui fait part de mon inquiétude pour la visite de Valparaiso.  Valparaiso est juste à côté de Vina del Mar, ces deux villes sont collées, d’un côté le port industriel (Valparaiso) et de l’autre côté la station balnéaire (Vina Del Mar). Edouardo me rassure et me propose de le rencontrer lors de mon passage chez lui.

Ville de Santiago.Ville de Santiago.
Ville de Santiago.Ville de Santiago.

Ville de Santiago.

Mont saint Christobal.Mont saint Christobal.
Mont saint Christobal.

Mont saint Christobal.

Valparaiso n’est qu’à une heure et demi de Santiago, je décide de laisser mes affaires chez Diego et partir avec un tout petit sac seulement, pour 48h. Quel bonheur de voyager légé, j’avais oublié ce sentiment !

J’ai d’abord eu peur d’aller à Valparaiso en solo, car comme pour le quartier de la Boca à Buenos Aires, c’est une ville pauvre, devenu célèbre pour son art de rue. J’ai lu et entendu beaucoup d’histoire de vols et d’agressions, mon radar de vigilance était à son maximum. J’ai à nouveau profité d’un city tour pour comprendre l’âme et l’histoire de cette ville. Valparaiso a eu son époque dorée lors de la colonisation des Amériques, en effet, les bateaux venant d’Europe passaient par le détroit de Magallan pour atteindre le côté ouest de l’Amérique du nord, Valparaiso était le seul port sur la route pour se réapprovisionner. Cette époque dorée à durée jusqu’à la création du canal de Panama en 1914. Qui dit port, (malheureusement), dit prostitution. Valparaiso est aussi célèbre pour cette partie de l’histoire, j’ai appris par BPW Santiago que les prostitués avaient créé un mouvement (je ne me souviens plus de l’année) car les marins les battaient plutôt que de les payer. Soutenu par BPW, elles ont gagné leur bataille et furent ensuite respecter. La prostitution existe toujours, une journée de paye rapporte autant qu’un mois de salaire au Chili, alors pourquoi et comment les juger ? C’est leur choix de vie, c’est leur travail (Quelqu’un m’a dit il n’y pas longtemps, « heureusement que les prostitués son là, sans elles, il y aurait beaucoup plus de viol et d’agression sexuel », voilà un propos qui m’a surprise, mais n’est-ce pas un peu vrai ?)

Valparaiso c’est aussi une capitale de street art. j’ai appris ici la différence entre graffitis, tag et fresque. J’ai compris les codes de cet art, les messages socio-politique-ecolo qui y passent. Cette ville m’a beaucoup plus malgré mes aprioris de départ (même si je n’ai pas osé m’aventurer seule dans les rues de cette ville, la raison l’a emporté). J’ai eu la chance de passer une soirée avec Léonardo, il m’a emmené faire un tour en moto autour de cette ville, fière d’y vivre, fier de son pays comme tous les Chiliens que j’ai rencontré. Nous avons aussi eu la chance d’assister à un concert en hommage à Violetta Parra, une artiste icône du Chili, qui termina sa vie en France.

J’espère avoir donné l’envie de voyager à Léonardo, car finalement cela ne tourne pas autour de l’argent mais de l’envie de le faire.

Ville de Valparaiso.Ville de Valparaiso.
Ville de Valparaiso.Ville de Valparaiso.Ville de Valparaiso.
Ville de Valparaiso.Ville de Valparaiso.
Ville de Valparaiso.Ville de Valparaiso.Ville de Valparaiso.

Ville de Valparaiso.

Retour à Santiago pour récupérer mes affaires et passer ma dernière soirée avec Diego, soirée foot car c’est les sélections pour la coupe du monde, Chili vs Equateur, le Chili l’emporte mais il perdra une semaine plus tard contre le Brésil. Pas de coupe du monde pour les Chiliens.

ET c’est reparti pour 24h de bus, direction Pedro de Atacama !

J’avais prévu de rester 3 jours à San Pedro, puis d’aller à Arica, puis de passer la frontière de la Bolivie à Sajama avant de rejoindre La Paz, mais ça ne c’est absolument pas passer comme ça ! Je suis restée une semaine entière à San Pedro. Tout ça pour Sophie, un coup de foudre amical ! La connexion s’est faite tout de suite, nous savions que nous étions née pour nous entendre. Pas de grande surprise, Sophie est une nordiste, encore une sur ce voyage !! Mais il y a aussi eu Matthieu, un nordiste vivant à Mayotte en voyage pour 6 mois, Sam un anglais en voyage pour une année, Lorrentz un allemand en vacance 3 semaines, ces deux étudiants Marseillais en voyage pour un an, cette croate dentiste en séminaire, ce Canadien qui a fait 2 fois le tour du monde, et j’en passe ! Des rencontres qui m’ont fait me sentir bien et rester. San Pedro offre pleins d’activités, mais tout à un budget alors il faut choisir.

J’ai commencé par faire le Vallée de la Lune à vélo avec Sophie, un lieu magnifique, je n’en parle pas plus, c’est mieux en image.

Vallée de la Luna.Vallée de la Luna.
Vallée de la Luna.Vallée de la Luna.Vallée de la Luna.
Vallée de la Luna.Vallée de la Luna.
Vallée de la Luna.Vallée de la Luna.Vallée de la Luna.

Vallée de la Luna.

Après la vallée de la Lune, je suis partie faire le désert des PIERROS ROJAS avec une agence, un lieu magnifique. J’étais avec 3 français d’Aix en Provence et 1 belges de Bruxelles. Encore des beaux échanges, de belles rencontres, et surtout de beaux paysages !  Le guide nous a appris énormément de choses sur les ethnies locales, sur les relations internationales Bolivie-Pérou-Argentine, on parle forcement de quelques Traffic de drogues. Ici les Chiliens sont très différents des chilien du sud, ou de Santiago, on croirait 3 pays, 3 cultures, 3 histoires (sans parler des Mapuche de Patagonie, c’est peut-être même 4 !). Les terres regorgent de beaucoup de mines de Cuivres et de Lithuim, la France serait un gros client. Le Lithuim est essentiellement utilisé pour la fabrication des batteries.

Malgré l’arrivée des touristes, le Chili n’a pas encore de ministère du tourisme, car l’argent que cela rapporte ne représente rien à côté de ce que rapporte ces mines. Il faut noter aussi que ces déserts regorgent encore de bombes anti-personnel suite aux guerres de territoire Chili-Pérou-Argentine. Mais ce qui est sûre c’est que ce coin du monde est sublissime !

Desert Pierro Rojas.Desert Pierro Rojas.
Desert Pierro Rojas.Desert Pierro Rojas.Desert Pierro Rojas.
Desert Pierro Rojas.Desert Pierro Rojas.
Desert Pierro Rojas.Desert Pierro Rojas.Desert Pierro Rojas.

Desert Pierro Rojas.

Après cette excursion, j’arrive à convaincre Sophie et Sam de partir camper à la belle étoile dans le désert (pas de panique, loin des zones où l’on trouve encore des mines anti-personnel). Camper à la belle étoile était mon objectif numéro 1 en arrivant ici, mais les agences ne partent pas avec moins de 6 personnes. C’est Romain, un français qui vie ici qui nous a préparé, coaché, rassuré. Nous sommes alors partis à 3 chargeaient comme des ânes, camper dans le désert. C’était comme vivre un rêve ! Pas de panique, on ne risquait pas de mourir de froid, nous avions un anglais avec nous, nous n’avons pas manqué de bouteilles de vins pour nous réchauffer ! Trouver notre emplacement, préparer notre campement, faire du feu, j’étais excité comme une enfant de 6 ans ! (Décidément je retrouve souvent mes 6 ans dans ce tour du monde !). Bref, on a bien mangé, bien bu, bien rie et presque bien dormi (haha !). Nous n’avons pas eu froid mais le sol manquait un peu de moelleux. Le ciel au nord du Chili est incroyable, un des plus beau du monde, c’est ici qu’est installé ALMA la plateforme internationale d’observation du ciel (à lire un peu plus bas). Alors même si nous n’avons pas beaucoup dormi, le ciel était un tableau que nous pouvions regarder sans fin.

Dodo à la belle étoile !Dodo à la belle étoile !
Dodo à la belle étoile !Dodo à la belle étoile !Dodo à la belle étoile !
Dodo à la belle étoile !Dodo à la belle étoile !Dodo à la belle étoile !
Dodo à la belle étoile !Dodo à la belle étoile !

Dodo à la belle étoile !

Après ça, nous avions bien mérité deux jours de repos (c’est là que j’ai commencé à écrire mon article Chili, je le termine aujourd’hui à La paz). Je pensais m’arrêter là niveau dépenses, mais Matthieu est revenu du désert de Tarra (le plus haut du désert d’atacama : 4800mètres d’altitudes, pour rappel le mont blanc est à 5 000) les yeux pleins d’étoiles, il nous a fait rêver. IL ne nous a pas fallu longtemps, avec Sophie, pour décider de changer nos plans et de programmer cette excursion dès le lendemain.  Avec Sophie, on était un peu comme un couple, Matthieu nous a surnommé « Catherine&Liliane » (émission Canal+). Sophie est au Chili en Visa travail, elle a réussi à me rendre jalouse par son parcours alors que je suis moi-même en tour du monde depuis 8 mois. Avant de passer la limite d’âge autorisée (30 ans !) Sophie enchaine les Visa travail, elle a fait le Canada une année, l’Australie une année, elle est au Chili une année et prévoit la Nouvelle Zelande pour terminer. Whaou Whaou Whaou ! (sans oublier qu’elle a vécu en Irlande avant de partir !)

Notre excursion au désert de Tara a été une journée de fou rire à en pleurer, les paysages étaient à couper le souffle, les yeux pleins d’étoiles à notre tour, des souvenirs pleins la tête, ah que la vie est belle !

Désert de Tara.Désert de Tara.
Désert de Tara.Désert de Tara.Désert de Tara.
Désert de Tara.Désert de Tara.Désert de Tara.
Désert de Tara.Désert de Tara.

Désert de Tara.

Au retour, c’est soirée de départ pour notre ami Matthieu, ah qu’est-ce qu’il m’a faite rire aussi ! Bref ce qu’il faut retenir c’est que 3 nordistes qui se rencontrent au bout du monde, ça rigole beaucoup.

Comme expliqué un peu plus haut, le désert d’Atacama a le plus beau ciel du monde (après l’Everest, mais plus compliqué d’atteindre l’Everest). Pour le comprendre un peu mieux, j’ai fait 2 activités autour de ce sujet. Une découverte de nuit du ciel étoilé avec un astrologue, et la visite du célèbre site ALMA.

Pour cette première découverte de nuit, j’ai eu la chance de mettre l’œil dans des télescopes professionnels et voir la planète saturne, des étoiles jumelles, des nébuleuses, et d’autres (l’une d’entre elle ressemblait à une boule de discothèque, pétillantes et coloré elle donnait envie de danser !). L’astrologue nous a comptait l’histoire du ciel, les croyances des indigènes du monde et bien sûr les croyances de l’homme blanc qui a imposé sa lecture du ciel à tout le monde. C’est pourquoi aujourd’hui nous utilisons tous les mêmes constellations (les plus connus étant les signes du zodiaque). Le ciel du Chili est un tapis d’étoiles, on y voit clairement la voie lactée aussi. Je vais vite comprendre que nous, être humain, ne sommes qu’une poussière microscopique de l’univers. En combinant les informations que j’ai eu ici, à Alma et dans mes lectures, je retiens que notre galaxie (nommé la voie lacté) fait 80 000 années-lumière de diamètre, que notre Univers compte cent milles milliards de galaxie, avec chacune cent milliards d’étoiles. Notre voie lactée (Merci à la déesse Era pour ce jolie nom et cet hommage aux femmes et la maternité), a mis 10 milliards d’années pour voir arriver son système solaire (le Big bang datant de 14 milliards d’années). De la poussière, des neutrons, des frictions, du proton, des électrons, bon je n’ai pas tout compris mais c’est grâce à tout cela qu’on est là quand même.

Je suis certaine de deux choses aujourd’hui, notre planète à une fin, le système solaire dans lequel nous vivons nous tuera tous un jour. L’histoire de l’Homme ne représente rien dans l’histoire de l’univers, alors tout ce que je me demande c’est « pourquoi l’Homme est aussi con pour ne pas savoir vivre en paix !? Est-ce que l’on peut dire aux dirigeants de notre monde que de toute manière personne va gagner, on va tous être exterminer un jour ! bref. » Bon c’est aussi pour ça que l’homme cherche à s’installer sur Mars, est-ce la solution pour sauver notre race un jour ? je ne regarderai plus l’astrologie de la même manière à l’avenir. Ce qui est sûre c’est que nous ne sortirons jamais de notre galaxie, car nous ne pouvons même pas visiter la nôtre en entier, la vie de l’Homme étant trop courte (Esperance de vie 80 ans pour l’Homme, superficie de la voie lactée 80 000 année lumière, je vous laisse compter ! La porte des étoiles de la série STARGATE est loin d’arriver !).

Pour ce qui est des extra-terrestre, tout le monde a envie d’y croire. Il n’y a pas de raison que nous sommes les seuls de notre galaxie (même s’il semble que nous sommes les seuls de notre système solaire). Il y a surement une vie quelque part dans l’univers. Mais nous savons qu’il y a plus de chances qu’eux nous trouve que nous ne les trouvions. J’en ai encore pleins dans la tête de cette expérience, mais je le garde pour mon retour.

Pour finir, ALMA, c’est un site d’observation du ciel financer par l’Europe, le Japon et les Etat-Unis. C’est 66 antennes de plusieurs tonnes qui travaillent ensemble pour observer notre Univers. ALMA c’est un outils unique utilisé par les astronautes/astrophysiciens du monde, beaucoup de projets de recherches sont en cours aujourd’hui.

C’est pas tout ça mais il est temps de repartir, dernière soirée avec ma binôme Sophie, et en route pour la Bolivie !

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